Désolidarisée de la position fixe de l’ordinateur du bureau, la connexion devenue hyper est non seulement intégrée à l’espace urbain et à ses structures, mais se fait désormais par l’intermédiaire des dispositifs mobiles que nous avons avec – et sur – nous à tout moment et à tout endroit. Ce texte étudie la condition hyperconnectée sous l’angle de la mobilité, de la littérature numérique et de l’espace urbain. En analysant deux projets littéraires portant sur le rapport entre images de la ville et hyperconnexion, Les lignes de désir (2016) de l’écrivain français Pierre Ménard et le chantier collaboratif montréalais Dérives (2010-), il pousse à réfléchir à certains changements que les technologies numériques apportent à la ville, ainsi qu’à la manière dont la littérature peut s’emparer de ces dernières afin de produire de nouveaux imaginaires spatiaux.
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