Intermedial practices

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Intermedial practices do not fit into a well-defined conception of media: they make use of characteristics from several types of media, thereby defying the boundaries of traditional media.

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« Introduction », in Jean-Marc Larrue, Giusy Pisano, (éds.). Les archives de la mise en scène: hypermédialités du théâtre, éds. Jean-Marc Larrue et Giusy Pisano, Villeneuve-d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2014, (« Arts du spectacle. Images et sons »), p. 9‑21.

Le concept de « liveness » - ce qui est « live » - recouvre traditionnellement les notions de direct, d'immédiatet, de présence et de coprésence physiques dans le même espace (de l'émetteur et du récepteur), de vivant. Mais pour Auslander, le « live » peut aussi intégrer le « reproduit », le différé, donc le médiatisé, et il donne de cela l'exemple de la télévision - on pourrait ajouter celui de la radio - qui mise, comme le théâtre et contrairement au cinéma, sur son lien immédiat, en temps réel, avec ses auditeurs-spectateurs. [...]

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« Du média à la médiation : les trente ans de la pensée intermédiale et la résistance théâtrale », in Jean-Marc Larrue, (éd.). Théâtre et intermédialités, éd. Jean-Marc Larrue, Villeneuve-d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2015, (« Arts du spectacle. Images et sons »), p. 27‑56.

Si les études intermédiales, qui sont nées dans le sillage de la « révolution numérique », ont à peine trente ans, les processus qu'elles contribuent à mettre au jour remontent bien au-delà de cette dernière vague technologique majeure, comme l'a clairement illustré « Remediation. Understanding New Media », l'ouvrage clé que Jay David Bolter et Richard Grusin publiaient (en version imprimée) en 2000. [...]

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Marcello Vitali-Rosati, « Le train est l’ancêtre d’Internet », Institut national audiovisuel, 2012.

Nous sommes fascinés par le train et le cinéma, fascination provoquée parce tous les deux donnent l’impression du mouvement réel, un mouvement technique qu’on est capable de gérer : lorsqu’on regarde un film, on peut toujours faire un arrêt sur image. L’approche philosophique nous permet aussi de relier Internet dans ce mouvement qui va du train au cinéma. Le Web est un flux de données, ses contenus ne sont jamais stables à l’opposé des contenus des autres médias. Et ce qui nous passionne dans le numérique et fait la force d’Internet, c’est qu’il nous donne l’illusion du réel et que nous pouvons facilement le gérer. Cela pose le problème de la mission de créer des archives du Web, qui peut sembler irréaliste tant le matériel concerné est vaste et non structuré : ne serait-ce pas trahir ce mouvement perpétuel ? Ou alors, on peut considérer que le Web est une trahison du continu du réel et les archives la structure la plus appropriée pour appréhender ce nouveau média…

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Jean-Marc Larrue, « Théâtralité, médialité et sociomédialité : Fondements et enjeux de l’intermédialité théâtrale », Theatre Research in Canada / Recherches Théâtrales Au Canada, vol. 32 / 2, 2011, p. 174‑206.

Née de l’avènement des technologies numériques, l’intermédialité recouvre des phénomènes aussi vieux que les plus vieux médias. Qu’on considère le théâtre comme un média ou qu’on lui reconnaisse des propriétés médiatiques, l’approche intermédiale renouvelle considérablement la compréhension que nous avons de sa nature et de sa conjoncture : ses rapports avec d’autres médias et d’autres pratiques, en particulier ceux et celles nés des technologies électriques puis numériques. La dynamique intermédiale repose autant sur le principe de remédiation tel que l’ont défini Bolter et Grusin que sur celui de reste et résidu—les médias rési-duels d’Acland. Mais un média peut aussi bloquer la logique remédiante quand des agents considèrent que cette remédiation va à l’encontre des intérêts ou de l’identité du média. C’est ce que nous appelons la résistance médiatique dont l’histoire récente du théâtre offre de nombreux exemples. Parmi eux, celui de la très lente pénétration des technologies de reproduction sonore sur les scènes et dans les processus de création. L’article suggère différentes hypothèses qui expliqueraient à la fois les causes, les modalités et les effets de cette résistance au théâtre au cours du Long Siècle (1880 à aujourd’hui), c’est-à-dire depuis la révolution électrique qui a vu, en même temps, naître la lampe à incandescence et le micro. Si la première a envahi toutes les scènes du théâtre occidental en moins de vingt ans, le second a été tenu à l’écart de la représentation pendant trois quarts de siècle.

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Marcello Vitali-Rosati, « Réflexions pour une resémantisation du concept de virtuel », in Pourquoi des théories ?, Besançon, Solitaires intempestifs, 2009, (« Expériences philosophiques »), p. 31‑55.

Le discours qui sera proposé dans ces pages relève d'une idée particulière de ce que signifie « théorie ». Ma façon d'aborder la notion de « virtuel » n'est pas neutre; je commencerai par une précision sur le titre de ce texte et, en particulier, sur le mot « resémantiser », sur lequel se fonde mon approche théorique. [...]

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Marcello Vitali-Rosati, Corps et virtuel : itinéraires à partir de Merleau-Ponty, Paris, L’Harmattan, 2009, 265 p.

Voici une réflexion sur le rapport entre le concept de "virtuel" et celui de "corps". Le virtuel, pensé dans son sens le plus banal, à savoir en rapport avec les nouvelles technologies, met en crise l'idée cartésienne de corps comme chose placée dans l'enceinte d'un espace défini avec des abscisses et des ordonnées. Cette recherche relève d'un triple enjeu : redéfinir le concept de corps, approfondir la notion de virtuel et rendre compte du rapport entre les deux termes.

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Jean-Marc Larrue, « Théâtre et intermédialité : une rencontre tardive », Intermédialités, 2008, p. 13‑29.

Si les études intermédiales, qui sont nées dans le sillon de la révolution numérique, n’ont pas vingt ans, les processus qu’elles contribuent à mettre au jour remontent bien au-delà de cette dernière vague technologique majeure, comme l’a clairement illustré Remediation: Understanding New Media, l’ouvrage-clé que Jay Davis Bolter et Richard Grusin publiaient en 2000.

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George Brown, Gerd Hauck et Jean-Marc Larrue, « “Mettre en scène” », Intermédialités, 2008, p. 9‑12.

Ce numéro d’Intermédialités marque un nouveau pas dans la pénétration de l’approche intermédiale dans le champ des études théâtrales. Bien qu’on relève l’influence grandissante de la pensée intermédiale chez des chercheurs et théoriciens du théâtre au cours des quinze dernières années, on note une réticence du monde du théâtre à adopter cette autre et nouvelle façon de percevoir et de concevoir sa pratique. Ce n’est qu’en 2006 que l’intermédialité fait une première incursion majeure et s’affiche dans ce terrain a priori peu hospitalier grâce à l’ouvrage Intermediality in Theatre and Performance, publié sous la direction de Freda Chapple et Chiel Kattenbelt. [...]

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Marcello Vitali-Rosati, « L’aura de la technique : photographie et restauration », in No play. Images de la mémoire disséminée, Paris-Alberobello, Éditions chiavediSvolta, 2007, p. 168‑189.

La photographie, le rêve de pouvoir reproduire en série une image, la perte de l'idée d'orginal. Tous les tirages que je peux donner à mes proches sont authentiques. La copie n'existe par; la pellicule l'empêche. [...]

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Marcello Vitali-Rosati, Riflessione e trascendenza: itinerari a partire da Levinas, Pisa, ETS, 2003, 174 p., (« Filosofia », 63).

Bisogna ritenere paradossalmente conclusiva l'ingiunzione di Derrida secondo cui il pensiero dell'Altro come assolutamente altro è legato soltanto ad una prospettiva ebraica? E' possibile sottrarre il discorso levinassiano ad una tale chiusura e aprirlo ad un itinerario attraverso la filosofia di matrice greca? Tornare a riflettere sul discorso di Levinas significa mantenere inalterata la trascendenza, accettarne il richiamo senza però chiuderlo in una interpretazione definitiva: illuminare cioè la radice ebraica con la luce del risvegliato logos greco, dando all'Altro un'ulteriore possibilità di manifestarsi, oltre l'etica, nello spazio filosofico per eccellenza, quello del "terzo", della misura, del linguaggio. Attraverso un lavoro di risemantizzazione del concetto di "riflessione", l'etica proposta da Levinas può essere interpretata come una serie di strutture logiche capaci di ripetere il meccanismo di sottrazione del volto: ci può essere una riflessione che non appiattisca su di sé la trascendenza, ma che garantisca la possibilità di un vero incontro con l'Altro.

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