Margot Mellet is a doctoral student in French Literature at the Université de Montréal in Research and Creation. Her project focuses on the palimpsest, as a process of remediation of a medium, to understand how the medium becomes an instance of literary enunciation. She is also a student member of CRIalt (Centre de Recherches Intermédiales sur les arts, les lettres et les techniques) and editorial coordinator of the magazine Sens public. Scientific coordinator of the Canada Research Chair in Digital Writing, she coordinates the collaborative digital publishing project of the Anthologie Palatine.
June 23, 2022
On June 23 2022, Margot Mellet gives a talk titled "Design des petites mains : réflexions pour des environnements éditoriaux équitables, pluriels et inclusifs" (Design From Little Hands: Reflections On Fair, Plural and Inclusive Editorial Environments) at the Document numérique et société Conference of the University of Liège, whose theme is "Scientific Communication and Open Science: Opportunities, Tensions and Paradoxes". In presence only!
Doctorante en Littératures en langue française à l'Université de Montréal, Margot Mellet s'intéresse aux questions de littérarité et de littéracie numérique. Elle est également coordonnatrice de projet à la Chaire de Recherche du Canada en écritures numériques.
Doctorante en Littératures en langue française à l'Université de Montréal, Margot Mellet s'intéresse aux questions de littérarité et de littéracie numérique.
En plus d’une production littéraire prolifique variée (poèmes, recueil de nouvelles…), Marguerite de Navarre a également tenu une correspondance abondante avec son entourage, avec les politiques ou intellectuels de son temps dont la correspondance avec Guillaume Briçonnet, alors évêque de Meaux. Cette correspondance entre deux figures intellectuelles, politiques et évangéliques de l’histoire de France s’étend de juin 1521 à novembre 1524. Il s’agit d’une correspondance « littéraire » fondée sur un enjeu spirituel primordial : il s’agit de renouer avec Dieu. Communément considérée comme la source majeure de l’innutrition spirituelle de Marguerite, la Correspondance entretenue avec Guillaume Briçonnet est davantage lue et présentée dans un rapport historique, plutôt que dans une dimension pleinement littéraire et stylistique.
Dès la première lecture de la Correspondance, le lecteur peut déjà déceler une qualité et un soin apportés aux signatures par Marguerite d’Angoulême attestant d’une franchise épistolaire, d’un talent littéraire et d’un sentiment particulier au contexte de la lettre signée. Les signatures épistolaires ne sont pas de simples modalités de politesse ou des conventions silencieuses entre les destinataires, mais de véritables signes poétiques de soi pour Marguerite de Navarre.