La rencontre des univers du livre et du développement logiciel est à l’œuvre dans plusieurs expérimentations de chaînes éditoriales, faisant apparaître de nouvelles approches et de nouvelles pratiques de design. Les étapes du processus d’édition sont réévaluées, repensées, re-conçues, notamment par l’avènement d’un environnement profondément numérique. Quelles sont les influences des méthodes et des outils du développement web sur les chaînes de publication des livres ? Nous nous focaliserons ici sur quatre aspects : la modularité des étapes et outils d’édition, l’ouverture des formats, la réduction de la distance entre le contenu et ses usages et l’économie acquise qui concerne principalement l’humain. Cet article constitue un bref panorama des efforts nécessaires pour envisager une évolution des chaînes d’édition, en sollicitant les pensées d’Ivan Illich et de Gilbert Simondon. Nous interrogerons des systèmes innovants inspirés de la méthode Agile, chère au monde du développement logiciel.
Cet article analyse le design d’un format éditorial expérimental dont l’objectif est de réunir le régime social de la conversation avec le régime documentaire des connaissances. Pensé comme un nouvel objet de communication scientifique à implémenter au sein de la revue Sens public, ce format conversationnel cherche à réhabiliter des pratiques d’écrilecture en environnement numérique nées hors de l’institution académique. Sur la base des travaux de Louise Merzeau, nous dressons des pistes pour concevoir un dispositif d’éditorialisation conversationnel propice à l’établissement d’un espace commun de connaissances et engager une herméneutique collective.
Cet article analyse le design d’un format éditorial expérimental dont l’objectif est de réunir le régime social de la conversation avec le régime documentaire des connaissances. Pensé comme un nouvel objet de communication scientifique à implémenter au sein de la revue Sens public, ce format conversationnel cherche à réhabiliter des pratiques d’écrilecture en environnement numérique nées hors de l’institution académique. Sur la base des travaux de Louise Merzeau, nous dressons des pistes pour concevoir un dispositif d’éditorialisation conversationnel propice à l’établissement d’un espace commun de connaissances et engager une herméneutique collective.
Comment penser l’espace numérique et rendre compte de son caractère à la fois structuré, mouvant et collectif ? Comment trouver un dispositif qui permet un dialogue ouvert, parvenant à saisir le sens des infrastructures numériques, sans les cristalliser en une essentialisation appauvrissante ? L'échange de courriels a semblé aux auteurs le moyen le plus approprié de faire de la théorie et de mettre en place un geste de pensée qui s’accorde avec la culture numérique, permettant d’envisager cette dernière avec un regard critique. Pendant un an et demi (de septembre 2015 à mars 2017), Éric Méchoulan et Marcello Vitali-Rosati ont donc échangé questions et réponses, afin d’essayer d’identifier les caractéristiques du numérique — espaces, temps et enjeux politiques — en continuité avec la tradition du dialogue philosophique.
Information et communication sont des phénomènes qui définissent de plus en plus notre époque et notre condition humaine contemporaine. C’est à partir de ce constat qu’Adriano Fabris, dans son livre, se pose la question de savoir si une éthique qui ne soit pas simplement un manuel d’instructions pour les professionnels est possible pour le domaine des TIC. Conçu comme un parcours à travers les concepts clés du domaine, Ethics of Information and Communication Technologies se propose le défi d’imaginer une réflexion philosophique morale sur notre manière de se mettre en relation les uns avec les autres aujourd’hui.
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