Circulation des contenus

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Aujourd'hui, les textes circulent à l’intérieur des « communautés virtuelles » d’écrivains et de savants. Les relations et les interactions qui se tissent entre les membres de ces communautés sont devenues un moyen de circulation fondamental des contenus, dont la visibilité dépend de plus en plus de la mobilisation des communautés en ligne d'écrivains ou de chercheurs. Cet axe a pour objectif d’examiner spécifiquement la restructuration des formes de sociabilité à l’ère du numérique, et de relier le discours sur la communauté virtuelle aux études sur les communautés littéraires et/ou scientifiques.

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Marcello Vitali-Rosati, « Littérature papier et littérature numérique, une opposition ? », Fabula. Colloques en ligne, février 2017.

Est-ce que les technologies numériques changent la littérature? Peut-on parler d’une “littérature numérique”? Y a-t-il une opposition entre la littérature papier et la littérature numérique? Pour répondre à ces questions, nous pouvons jouer deux cartes contradictoires: celle de la continuité ou celle de la rupture. La première carte nous pousserait à dire qu’il n’existe aucune opposition entre ces deux formes de littérature car, dans les faits, il n’y a que des pratiques qui s’inscrivent toujours dans une continuité. De fait, l’opposition relèverait d’une essentialisation abusive d’une série de pratiques qui ne peuvent ni doivent être essentialisées. La seconde carte nous porterait à affirmer qu’au contraire il y a des différences fondamentales dans les pratiques d’écriture, dans les modèles de diffusion et de réception, dans les formats, dans les supports, etc. Dans ce cas, si l’on veut comprendre ces différences, il est nécessaire de distinguer précisément les deux univers papier et numérique. [...]

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Servanne Monjour, Marcello Vitali-Rosati et Gérard Wormser, « Le fait littéraire au temps du numérique. Pour une ontologie de l’imaginaire », Sens Public, décembre 2016.

Souvent conçues comme le vecteur de changements majeurs, les pratiques numériques constituent une occasion de mieux comprendre le fait littéraire en faisant apparaître de manière plus explicite que jamais des aspects ontologiques qui, en tant que tels, ont une valeur atemporelle. En particulier, et c’est l’objet de cet article, le fait numérique donne l’occasion de réinvestir une problématique qui parcourt l’ensemble de la réflexion sur le statut de la littérature depuis Platon et Aristote : celle du rapport entre littérature et réalité, dont Sartre et Derrida avaient déjà œuvré à déconstruire l’opposition au XXe siècle. Selon nous, le numérique souligne l’absence de séparation entre symbolique et non-symbolique, nous empêchant de penser une rupture entre imaginaire et réel. Pour rendre compte de cette structure, nous nous appuierons sur le concept d’éditorialisation, qui vient désigner l’ensemble des dispositifs permettant la production de contenus dans l’espace numérique en tenant compte de la fusion entre espace numérique et espace non numérique. À travers des exemples littéraires – Traque Traces de Cécile Portier et Laisse venir d’Anne Savelli et Pierre Ménard – nous démontrerons comment la littérature participe aujourd’hui à l’éditorialisation du monde, enterrant ainsi définitivement le dualisme imaginaire-réel pour lui préférer une structure anamorphique.

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Marcello Vitali-Rosati, « Éditorialisation », in Gilles Rouet, (éd.). 100 notions. Management et numérique, éd. Gilles Rouet, Paris, Les éditions de l’immatériel, 2017, (« 100 notions »), p. 102‑104.

L'éditorialisation désigne l'ensemble des dynamiques qui produisent et structurent l'espace numérique. Ces dynamiques sont les interactions des actions individuelles et collectives avec un environnement numérique particulier.

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Séminaire Écritures numériques et éditorialisation - cycle 2016-2017

L’éditorialisation, entre maîtrise et déprise

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Marcello Vitali-Rosati, « « Littérature numérique » : changements et continuité », TicArtToc, 2016, p. 32‑35.

Les technologies numériques changent-elles vraiment la littérature? Peut-on parler d'une littérature numérique? Y a-t-il opposition entre la littérature papier et la littérature numérique? D'une part, on pourrait dire qu'il n'existe aucune opposition entre ces deux formes de littérature cas, dans les faits, il n'y a que des pratiques qui s'inscrivent toujours dans une continuité. D'autre part, on pourrait affirmer qu'au contraire il y a des différences fondamentales dans les pratiques d'écritures, dans les modèles de diffusion et de réception, dans les formats, dans les supports, etc. Cet article explore ces deux perspectives.

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