Métaontologie

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La métaontologie est une approche philosophique qui consiste à poser la question de l'Être en considérant que celui-ci est originairement multiple. Si l'Être est l'objet de l'ontologie, donc, les objets de la métaontologie sont les être-multiples. La difficulté linguistique qu'on rencontre lors qu'on essaie de nommer cette multiplicité originaire fait comprendre le défi majeur de la métaontologie.

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Marcello Vitali-Rosati, « What is editorialization ? », Sens Public, janvier 2016.

This paper is the result of eight years of work on the concept of editorialization that was done in the context of the international seminar “Écritures numériques et éditorialisation”, which I have been co-organizing with Nicolas Sauret since 2008. I propose a definition of editorialization as the set of dynamics that produce and structure digital space. These dynamics can be understood as the interactions of individual and collective actions within a particular digital environment. Starting from this definition I try to describe how authority works in digital space.

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Marcello Vitali-Rosati, « Voir l’invisible : Gygès et la pornographie Facebook », Sens Public, juin 2012.

Qu’est-ce qu’une identité virtuelle ? Quel est le rapport entre l’usager et son "profil" - par exemple son profil Facebook ? Et encore, qu’est-ce que l’espace du web et quel est son rapport avec l’espace où nous vivons ? Utilisant la notion foucauldienne d’hétérotopie, cet article cherche à ouvrir des pistes de recherches pour mieux comprendre les enjeux des identités numériques.

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Marcello Vitali-Rosati, « La profondeur du théâtre : au-delà du sujet, vers une pensée métaontologique », Sens-Public, juin 2011.

La métaphore du théâtre a été souvent utilisée pour parler du rapport du sujet avec le monde. Mais quel type de théâtre ? On pense traditionnellement à une expérience dans laquelle le spectateur regarde ce qui se produit sur scène. Dans ce dispositif il n’y a qu’un spectateur puisque par une sorte de miracle du théâtre chacun voit la même scène, il n’y a pas de points de vue. Mais que se passe-t-il si on regarde le théâtre latéralement ? Si on met entre parenthèses la frontalité de spectateur et scène et on assume un point de vue qui nous montre la profondeur du théâtre ? Déplaçant notre regard on va avoir une nouvelle métaphore peut-être plus adaptée à définir le sujet.

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Marcello Vitali-Rosati, Corps et virtuel : itinéraires à partir de Merleau-Ponty, Paris, L’Harmattan, 2009, 265 p.

Voici une réflexion sur le rapport entre le concept de "virtuel" et celui de "corps". Le virtuel, pensé dans son sens le plus banal, à savoir en rapport avec les nouvelles technologies, met en crise l'idée cartésienne de corps comme chose placée dans l'enceinte d'un espace défini avec des abscisses et des ordonnées. Cette recherche relève d'un triple enjeu : redéfinir le concept de corps, approfondir la notion de virtuel et rendre compte du rapport entre les deux termes.

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Marcello Vitali-Rosati, « Considerazioni generali sul concetto di « corpo » », in Susanna Maddali Bongi, (éd.). Riabilitazione reumatologica. Approccio multidisciplinare, éd. Susanna Maddali Bongi, Milan, Edra, 2006, p. 323‑325.

Il concetto di “corpo” è evidentemente alla base della pratica medica. Dalla definizione che si sceglie di dare a questo concetto dipende l’idea stessa di medicina e di terapia. È per questo che una riflessione preliminare su che cosa sia il corpo è necessaria per guidare e impostare qualsiasi azione dell’operatore sanitario. [...]

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Marcello Vitali-Rosati, « Interpretazione in una logica n-dimensionale di Metafisica 4,4 », Teoria, vol. 23 / 2, février 2003, p. 89‑96.

Il Principio di non contraddizione (PNC) così come tradizionalmente inteso sembra minare alla base la possibilità di un'alterità « assoluta », di un'alterità, cioè che non sia in nessun modo riconducibile ad un'ipseità che la conosca. [...]

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Marcello Vitali-Rosati, Riflessione e trascendenza: itinerari a partire da Levinas, Pisa, ETS, 2003, 174 p., (« Filosofia », 63).

Bisogna ritenere paradossalmente conclusiva l'ingiunzione di Derrida secondo cui il pensiero dell'Altro come assolutamente altro è legato soltanto ad una prospettiva ebraica? E' possibile sottrarre il discorso levinassiano ad una tale chiusura e aprirlo ad un itinerario attraverso la filosofia di matrice greca? Tornare a riflettere sul discorso di Levinas significa mantenere inalterata la trascendenza, accettarne il richiamo senza però chiuderlo in una interpretazione definitiva: illuminare cioè la radice ebraica con la luce del risvegliato logos greco, dando all'Altro un'ulteriore possibilità di manifestarsi, oltre l'etica, nello spazio filosofico per eccellenza, quello del "terzo", della misura, del linguaggio. Attraverso un lavoro di risemantizzazione del concetto di "riflessione", l'etica proposta da Levinas può essere interpretata come una serie di strutture logiche capaci di ripetere il meccanismo di sottrazione del volto: ci può essere una riflessione che non appiattisca su di sé la trascendenza, ma che garantisca la possibilità di un vero incontro con l'Altro.

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