Plans de réflexion

Éditer le chapeau
Crédit photo : Fabian Oefner, <i> Black Hole </i>
Crédit photo : Fabian Oefner, Black Hole

Les plans de réflexion sont les multiples situations de pliage de l'Être sur lui même. L’Être en tant qu’Être est toujours plié sur lui-même. En d’autres termes, il n’y a pas d’un côté l’Être et de l’autre un sujet qui le regarde et qui opère une médiation pour venir en contact avec l’Être lui-même. L’Être est toujours déjà plié – et donc médié. La caractéristique fondamentale de l’Être est de produire un pliage, une "réflexion" ou, mieux, des "plans de réflexion" – qu’on pourrait appeler médiation. Ce pliage ne se produit pas au niveau de notre compréhension, mais avant toute compréhension.

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Marcello Vitali-Rosati, « Pour une définition du “numérique” », in Pratiques de l’édition numérique, Montréal, Presses Université de Montréal, 2014, p. 63‑75.

On ne peut pas parler d’édition numérique sans approfondir le sens du mot « numérique » lui-même. L’édition numérique fait partie d’une série complexe de pratiques qui jalonnent désormais notre quotidien. Une réflexion théorique à propos de ce mot est indispensable pour pouvoir comprendre les caractéristiques structurales des nouvelles pratiques éditoriales et leur rapport avec la dimension de plus en plus numérique de l’ensemble de notre culture. Ce chapitre a l’ambition de clarifier la signification d’un mot omniprésent dans notre langage dans le but de développer un esprit critique par rapport aux caractéristiques spécifiquement « numériques » des modèles actuels de production et de circulation des contenus.

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Marcello Vitali-Rosati, « Perceptibilité du virtuel et virtualisation de la perception », in Alain Mons, (éd.). La transition du perçu à l’ère des communications, éd. Alain Mons, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, 2013, p. 191‑206.

Perception et virtuel; les deux termes qui composent le titre de ces pages peuvent sembler dans un premier temps les membres d'une opposition ne trouvant aucune synthèse. D'une part il y aurait la matérialité concrète de la perception, clé de tout rapport que nous pouvons avoir avec le monde; de l'autre l'abstraction, l'immatérialité, la fatuité du virtuel. On pourrait penser que si la perception rend touchable l'intouchable, le virtuel, tout au contraire, rend intouchable le touchable. Mais à bien considérer ces deux termes, s'ils sont membres d'une polarité, ils le sont à la façon de deux aimants qui se repoussent d'un côté, et s'attirent de l'autre. Le but de mon discours sera de jouer avec ces deux mots afin d'approfondir leur structure et de prendre en compte leurs croisements, leurs entrelacements, leur chiasme.

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Marcello Vitali-Rosati, « Une éthique appliquée? Considérations pour une éthique du numérique », Éthique publique, vol. 14 / 2, 2012, p. 13‑32.

Lorsque l’on s’interroge sur l’éthique du numérique, deux approches sont possibles. La première consiste à la considérer comme une éthique appliquée, une branche de l’éthique générale. Les principes éthiques généraux nous donneraient la capacité de discerner le bien et le mal ; les appliquer au numérique nous permettrait ainsi d’expliciter, à partir de ces principes, des normes de comportements dans ce domaine particulier. Mais cette approche ne prend pas en compte le fait que les principes éthiques puissent découler des conditions concrètes de leurs applications. Nous pouvons donc considérer une seconde approche, qui consisterait à partir de l’analyse du domaine du numérique pour fonder sur ses caractéristiques la réflexion morale. Par conséquent, l’éthique du numérique ne serait pas une éthique appliquée, mais une éthique première. Cet article tente de poser les bases pour une réflexion sur l’éthique du numérique qui prendrait en considération les changements de culture et de valeurs engendrés par les nouvelles technologies.

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Marcello Vitali-Rosati, « Réflexions pour une resémantisation du concept de virtuel », in Pourquoi des théories ?, Besançon, Solitaires intempestifs, 2009, (« Expériences philosophiques »), p. 31‑55.

Le discours qui sera proposé dans ces pages relève d'une idée particulière de ce que signifie « théorie ». Ma façon d'aborder la notion de « virtuel » n'est pas neutre; je commencerai par une précision sur le titre de ce texte et, en particulier, sur le mot « resémantiser », sur lequel se fonde mon approche théorique. [...]

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Marcello Vitali-Rosati, Corps et virtuel : itinéraires à partir de Merleau-Ponty, Paris, L’Harmattan, 2009, 265 p.

Voici une réflexion sur le rapport entre le concept de "virtuel" et celui de "corps". Le virtuel, pensé dans son sens le plus banal, à savoir en rapport avec les nouvelles technologies, met en crise l'idée cartésienne de corps comme chose placée dans l'enceinte d'un espace défini avec des abscisses et des ordonnées. Cette recherche relève d'un triple enjeu : redéfinir le concept de corps, approfondir la notion de virtuel et rendre compte du rapport entre les deux termes.

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Marcello Vitali-Rosati, « Don Giovanni. Il dissoluto punito ovvero la possibilità e lo spostamento », Elites, avril 2004, p. 65‑78.

Mi concedo una fantasia, un gioco infantile, nel seguire le note di Mozart senza criteri filigici nigorosi. Queste pagine nascono dalla scelta tra due termini nei quali si gioca l'instabilità stessa del Don Giovanni, il "dramma buffo" : una scelta tra lo "sprofondamento" et la "disseminazione", o forse meglio la "dispersione". [...]

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Marcello Vitali-Rosati, « Interpretazione in una logica n-dimensionale di Metafisica 4,4 », Teoria, vol. 23 / 2, février 2003, p. 89‑96.

Il Principio di non contraddizione (PNC) così come tradizionalmente inteso sembra minare alla base la possibilità di un'alterità « assoluta », di un'alterità, cioè che non sia in nessun modo riconducibile ad un'ipseità che la conosca. [...]

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Marcello Vitali-Rosati, Riflessione e trascendenza: itinerari a partire da Levinas, Pisa, ETS, 2003, 174 p., (« Filosofia », 63).

Bisogna ritenere paradossalmente conclusiva l'ingiunzione di Derrida secondo cui il pensiero dell'Altro come assolutamente altro è legato soltanto ad una prospettiva ebraica? E' possibile sottrarre il discorso levinassiano ad una tale chiusura e aprirlo ad un itinerario attraverso la filosofia di matrice greca? Tornare a riflettere sul discorso di Levinas significa mantenere inalterata la trascendenza, accettarne il richiamo senza però chiuderlo in una interpretazione definitiva: illuminare cioè la radice ebraica con la luce del risvegliato logos greco, dando all'Altro un'ulteriore possibilità di manifestarsi, oltre l'etica, nello spazio filosofico per eccellenza, quello del "terzo", della misura, del linguaggio. Attraverso un lavoro di risemantizzazione del concetto di "riflessione", l'etica proposta da Levinas può essere interpretata come una serie di strutture logiche capaci di ripetere il meccanismo di sottrazione del volto: ci può essere una riflessione che non appiattisca su di sé la trascendenza, ma che garantisca la possibilità di un vero incontro con l'Altro.

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