Enrico Agostini Marchese est candidat au doctorat en littérature de langue française à l'Université de Montréal. Il a obtenu sa maîtrise en philosophie de l'Université de Florence, avec une thèse à caractère intermédial sur les enjeux philosophiques et esthétiques du projet Atlas der Photos, Collagen un Skizzen du peintre allemand Gerhard Richter. Il s'intéresse depuis toujours au confluent de l'esthétique et de la philosophie contemporaine.
Conférences sur le projet Anthologie Palatine en collaboration avec le lycée Altamura: le lundi 4 (Humanités numériques) et jeudi 7 (Humanités numériques appliquées aux langues anciennes) octobre 2021. Avec la participation de Marcello Vitali-Rosati, Enrico Agostini Marchese et Mathilde Verstraete.
Désolidarisée de la position fixe de l’ordinateur du bureau, la connexion devenue hyper est non seulement intégrée à l’espace urbain et à ses structures, mais se fait désormais par l’intermédiaire des dispositifs mobiles que nous avons avec – et sur – nous à tout moment et à tout endroit. Ce texte étudie la condition hyperconnectée sous l’angle de la mobilité, de la littérature numérique et de l’espace urbain. En analysant deux projets littéraires portant sur le rapport entre images de la ville et hyperconnexion, Les lignes de désir (2016) de l’écrivain français Pierre Ménard et le chantier collaboratif montréalais Dérives (2010-), il pousse à réfléchir à certains changements que les technologies numériques apportent à la ville, ainsi qu’à la manière dont la littérature peut s’emparer de ces dernières afin de produire de nouveaux imaginaires spatiaux.