Marcello Vitali-Rosati

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Marcello Vitali-Rosati est professeur titulaire au département des littératures de langue française de l'Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les écritures numériques.

Il développe une réflexion philosophique sur les enjeux des technologies numériques: le concept de virtuel, l'identité numérique, les notions d’auteur et d'autorité, les formes de production, légitimation et circulation du savoir à l'époque du web, et la théorie de l'éditorialisation - dont il est l'un des contributeurs les plus actifs.

Il est l'auteur de nombreux articles et monographies et exerce également une activité d'éditeur en tant que directeur de la revue Sens public et co-directeur de la collection "Parcours Numériques" aux Presses de l'Université de Montréal.

En tant que titulaire de la Chaire sur les écritures numériques, il dirige plusieurs projets en humanités numériques, particulièrement dans le domaine de l'édition savante. C'est dans ce cadre que sont notamment développés des plateformes d'édition de revues et de monographies enrichies, un logiciel d'édition d'articles scientifiques ainsi qu'une plateforme d'édition collaborative du Codex Palatinus 23.

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Marcello Vitali-Rosati, « The Writer is the Architect. Editorialization and the Production of Digital Space », Sens Public, décembre 2017.

We live primarily in a digital space. The structure of the territory first appears to us by means of the mediation of digital devices, ones predominately owned by large multinational corporations. This situation implies a huge risk – that of remaining passive while private companies organize and develop these spaces for us. How might we avoid this risk ? Is it possible, in the digital age, for us to be central to the production of the spaces in which we live ? How might literature constitute a tool for the production of the spatial imaginary that enables us to reappropriate the places and territories managed by the information industry ? This paper addesses these questions and attempts to show, on the basis of the theory of editorialization, how writing can be a way of producing the space in which we live.

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Marcello Vitali-Rosati et Servanne Monjour, « Littérature et production de l’espace à l’ère numérique. L’éditorialisation de la Transcanadienne. Du spatial turn à Google maps », @nalyses, vol. 12 / 3, août 2017, p. 198‑229.

À l’heure où l’espace que nous habitons est de plus en plus façonné par les outils numériques, pouvons-nous le façonner en l’éditorialisant ? La littérature peut-elle constituer un outil de production de l’espace ? Peut-elle nous permettre de nous réapproprier les lieux et les territoires en apparence dépossédés de toute valeur littéraire par les géants de l'information ? Pour le savoir, l’équipe de la Chaire de recherche du Canada sur les Écritures numériques a mis en place en 2015 un projet de recherche-action le long de l'autoroute transcanadienne. Cette route mythique qui traverse le Canada d’un océan à l’autre a en effet donné lieu à une large série de productions médiatiques : des images, des vidéos, des cartes, des textes d’histoire, des données numériques, mais aussi des récits littéraires. C’est ainsi que des infrastructures comme l’autoroute, les motels, se mêlent au discours et à l’imaginaire pour construire l'espace. Afin d’étudier cet espace hybride, nous avons entrepris de sillonner nous-mêmes l’autoroute transcanadienne dans un voyage qui nous a menés de Montréal à Calgary. Nous avons rendu compte en temps réel de notre road-trip sur différents réseaux sociaux, de manière à comprendre comment la littérature participe à la production de l'espace à l'ère du numérique en proposant différentes stratégies d'éditorialisation.

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Marcello Vitali-Rosati, « Littérature papier et littérature numérique, une opposition ? », Fabula. Colloques en ligne, février 2017.

Est-ce que les technologies numériques changent la littérature? Peut-on parler d’une “littérature numérique”? Y a-t-il une opposition entre la littérature papier et la littérature numérique? Pour répondre à ces questions, nous pouvons jouer deux cartes contradictoires: celle de la continuité ou celle de la rupture. La première carte nous pousserait à dire qu’il n’existe aucune opposition entre ces deux formes de littérature car, dans les faits, il n’y a que des pratiques qui s’inscrivent toujours dans une continuité. De fait, l’opposition relèverait d’une essentialisation abusive d’une série de pratiques qui ne peuvent ni doivent être essentialisées. La seconde carte nous porterait à affirmer qu’au contraire il y a des différences fondamentales dans les pratiques d’écriture, dans les modèles de diffusion et de réception, dans les formats, dans les supports, etc. Dans ce cas, si l’on veut comprendre ces différences, il est nécessaire de distinguer précisément les deux univers papier et numérique. [...]

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