Plateformes d'édition

Éditer le chapeau

Les plateformes d'éditions ont aujourd'hui l'ambition de créer un nouveau modèle éditorial. En proposant des structures hybrides innovantes qui exploitent les possibilités du web (lecture non-linéaire, édition augmentée, hypertextes, systèmes d'annotation, libre accès...), elles encouragent à revoir en profondeur notre modèle de diffusion des connaissances.

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Antoine Fauchié, « Les technologies d’édition numérique sont-elles des documents comme les autres ? », Balisages, février 2020.

Les technologies d’édition numérique sont à l’origine des documents comme les articles ou les ouvrages, et elles constituent un exemple original d’objet nativement numérique. Dynamiques, modulables, protéiformes, plusieurs exemples récents de technologies tendent à interroger leur statut. Si notre point de départ est la comparaison entre les documents et les technologies d’édition numérique, nous les dissocierons en soulignant la dimension réflexive de ces technologies. Cet article présente trois exemples : Distill, une revue dont les articles sont gérés comme des programmes informatiques ; Quire, une chaîne de publication qui génère des livres multiformes ; Stylo, un éditeur de texte sémantique qui permet l’écriture dans un contexte d’édition scientifique. Notre méthodologie consiste en l’analyse de ces trois systèmes de publication, emblématiques des transformations numériques à l’œuvre, basée sur trois critères (structure, inscription et réflexivité). Ces trois initiatives rassemblent nombre des spécificités propres aux objets nativement numériques qui nous entourent désormais, alors que les technologies d’édition traditionnelles reposent principalement sur une chaîne d’impression.

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Marcello Vitali-Rosati, Servanne Monjour, Joana Casenave[et al.], « Editorializing the Greek Anthology: The palatin manuscript as a collective imaginary », Digital Humanities Quarterly, vol. 014 / 1, 2020.

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Marcello Vitali-Rosati, « Pour une théorie de l’éditorialisation », Humanités numériques, vol. 1, 2020.

Le fait numérique a été pensé et interprété pendant des dizaines d’années dans diverses perspectives disciplinaires : des media studies aux sciences de l’information et de la communication, en passant par la sociologie, la psychologie, les sciences politiques, etc. Cela n’est pas surprenant dès que l’on considère – avec Milad Doueihi – que le « numérique » peut être pensé comme un phénomène culturel au sens large, touchant à l’ensemble de nos vies et remettant en cause la totalité de nos catégories conceptuelles. L’expression « humanités numériques » peut en quelque sorte servir à signifier cette universalité du fait numérique : il est question de ce que devient l’humanité à l’époque du numérique. La même universalité est ce qu’aspire à prendre en compte une approche philosophique : au-delà de toute spécificité disciplinaire, le questionnement philosophique vise à comprendre un phénomène ou un fait dans l’ensemble de ses implications. Cet article a l’ambition de partir du concept d’éditorialisation pour proposer une théorie philosophique du monde à l’époque du numérique. Une philosophie, donc, non pas « du numérique », car l’objet de la philosophie ne peut qu’être universel, mais plutôt une philosophie « à l’époque du numérique ».

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