It is from within these protean constructions of sound and sense that I want to begin this listening of Mac Low’s 1971 performance at Sir George Williams University (SGWU) in Montreal. The earliest recording of a performance presently available by the American poet, composer, and multimedia performance artist, the 1971 phonotext presents an entirely undocumented mode of Mac Lowian composition. No other recording of Mac Low captures the breadth of his compositions from the mid-1950s through to the early 1970s, and no other presents his extensive use of phonotextual materials in performance. In this essay, I trace out these undocumented aspects of Mac Low’s phonopoetics through a close listening of the performance that always keeps in mind the wider contexts in and through which these compositions make noise. Here, I pursue the ways in which Mac Low’s sonic architectures resonate aspects of his moment’s soundscape – of the Vietnam War, counter-cultures, mass protests and mass media – as he performs a “critical remixing” of his own personal archive of sounds.
Poetic forms emerge out of public contexts of language, as response, as confrontation. The emergent contexts of forms more traditionally situated within poetic practice have been explored and described widely—for example, the metrical devices of Ancient Greek verse as mnemonic aids for the oral circulation of information across space, and the sestina’s repetitive structure that allowed one to showcase both craft and improvisation during feasts or gatherings.
"Breaking the Book compares and contrasts the print with the digital revolution, emphasizing that those with one foot in manuscript and coterie print cultures have much to reveal to those of us who straddle mass print and new media. Along with altering our notions of what constitutes a "book," the transformation of the printed page to digital text has forced us to question long-held methodologies in literary criticism. In this new manifesto, noted media and digital humanities scholar Laura Mandell explores the cognitive consequences and emotional effects of human interactions with physical books, revealing why the traditional humanities disciplines are resistant to "digital" humanities."--Jacket.
Le terme interface a-t-il la même signification pour un étudiant en design que pour un étudiant en ingénierie ? Au-delà de la différence de définition, quels savoir-faire doivent déployer ces étudiants pour travailler ensemble dans un contexte étudiant comme professionnel ? C'est à ce type de question que nous tentons de répondre à travers la conception et la mise en place d'un atelier interdisciplinaire d'enseignement du design interactif. L'atelier regroupe depuis 3 ans des designers et des développeurs de différentes écoles, constitués en équipes dans le but de réaliser des prototypes d'interfaces sur une thématique donnée. À défaut d'apporter une recette simple à mettre en place pour résoudre la question de l'interdisciplinarité dans l'enseignement du design, ce texte revient sur les trois années d'expérience accumulée et propose une analyse des erreurs et réussites d'un atelier en constante évolution.
Je commencerais par un avertissement : Âme et iPad met celui qui s'essaye à une recension devant un choix embarrassant, celui entre sa version papier, traduction de l'ouvrage en italien, et son inédite version numérique augmentée (disponible ici : http://www.parcoursnumeriques-pum.ca/ameetipad). L'édition augmentée fournit un texte « interactif » sollicitant l'implication et l'imagination du lecteur qui créé son propre parcours de lecture à l'aide d'un appareillage de contenus additionnels tels que des notes, des références, des vidéos (où l'auteur présente le livre, les différents chapitres et certains concepts clés). [...]
Le texte littéraire est un milieu dans lequel différentes relations intermédiales peuvent prendre forme. En empruntant la notion de remédiation à Bolter et Grusin et en la déplaçant des technologies numériques vers le roman, cet article définit, dans un premier temps, trois procédés par lesquels le texte peut convoquer des modes appartenant conventionnellement à d’autres formes de médiation. Les points de rupture que ces procédés impliquent sont ensuite abordés à partir de théories de la lecture, pour justifier l’hypothèse selon laquelle un roman ayant une forte dynamique intermédiale peut accroître le degré d’activité du lecteur. Le roman Océan mer sert de terrain d’analyse pour expliciter le dynamisme des interactions qui caractérisent une telle production intermédiale.
S’intéressant essentiellement à sa production romanesque et à son activité journalistique, le présent article aborde la question de la référence cinématographique dans la vie et l’œuvre de Blaise Cendrars. À partir de Baudelaire et du « Peintre de la vie moderne », il sera d’abord question de la nature de l’artiste et de la figure du reporter à l’ère de la modernité des images mécaniques. Cette réflexion permettra ensuite de juger de la postérité du personnage baudelairien chez Cendrars, avec Dan Yack, son roman le plus énigmatique. Finalement, il sera montré en quoi le grand reportage de 1936 Hollywood, la Mecque du cinéma peut être lu comme un métareportage qui synthétise tous ces enjeux. C’est dans ce texte que Cendrars livre sa vision la plus audacieuse de l’art et de l’industrie cinématographiques, et que cette vision peut également servir de clé de lecture générale pour l’hétérogénéité de son œuvre littéraire.
S’inspirant à la fois de la critique deleuzienne du « nouvel Hollywood » et de la dialectique métaphysique de l’apollinien et du dionysiaque telle que pensée par Nietzsche dans La Naissance de la tragédie, nous souhaitons interroger ici quelques-uns des modes sur lesquels le théâtre habite le cinéma. Par suite, afin de déplacer légèrement l’angle sous lequel on envisage habituellement l’adaptation et pour profiter ainsi d’un changement de point de vue, nous préfèrerons à la problématique du théâtre filmé le concept de « filmer le théâtre ». Nous explorerons celui-ci à partir d’une analyse du film Opening Night de John Cassavetes (1977), où la crise d’une actrice qui se trouve entre deux âges constitue, pour le réalisateur, et donc pour le septième art, une occasion de produire de la nouveauté théâtrale.
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